Graves manquements de pharmacovigilance!

…dans l’autorisation de mise sur le marché des nouvelles préparations à base d’ARNm contre le Covid-19

L’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Commission européenne, en collaboration avec les autorités nationales, ont autorisé des produits de thérapie génique pour une “vaccination” contre des maladies infectieuses. De telles injections ne sont pas des vaccins au sens traditionnel du terme. Elles contredisent en effet la caractérisation d’une vaccination – telle qu’elle figure par exemple dans la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil de 2001 (annexe I, partie 3, point 1.2). En effet, ils ne contiennent pas d’antigènes, mais le plan de construction de parties du virus, des substances étrangères que le corps doit produire lui-même.

Les médicaments basés sur les gènes sont soumis à des normes de contrôle élevées

En raison de cela, l’injection conduit directement à ce que le corps fabrique lui-même une substance nocive – et non pas directement une substance de défense ou de protection spécifique (§ 4 alinéa 4 AMG) comme dans le cas des vaccinations traditionnelles, voir loi sur les médicaments (AMG) § 4 alinéa 4. La formation d’anticorps et donc de substances de protection n’intervient que dans un deuxième temps. L’autorisation des médicaments de thérapie génique en tant que vaccins a été accordée sur une base qui s’écarte des exigences générales posées aux nouveaux médicaments (en particulier aux vaccins et aux médicaments de thérapie génique) et qui est par conséquent discutable sur le plan scientifique et médical. Cela a des conséquences imprévisibles pour la santé de la population. Deux aspects essentiels sont présentés ci-dessous.

Les médicaments basés sur le génie génétique destinés à un petit nombre de patients souffrant de pathologies très spécifiques sont soumis à des normes de contrôle élevées – mais pas les médicaments basés sur le génie génétique déclarés juridiquement comme “vaccins contre les maladies infectieuses” et injectés à des personnes en bonne santé ( !), ce qui est absurde. Depuis 2021 et jusqu’au 2 décembre 2022, près d’un milliard de doses de ces “vaccins” ont été administrées à des personnes dans l’UE – jusqu’en octobre 2022 sur la base d’autorisations uniquement conditionnelles.

Cela a été rendu possible par l’influence de puissants lobbies : avec la directive n° 2009/120/CE, la Commission européenne a exclu dès 2009, sans la participation du Parlement européen, les “vaccins contre les maladies infectieuses” du groupe des médicaments de thérapie génique particulièrement réglementés par une redéfinition juridique : “Les vaccins contre les maladies infectieuses ne sont pas des médicaments de thérapie génique”. Cette définition n’a été modifiée qu’après une prise de position de l’industrie pharmaceutique. Le projet de directive initial avait prévu, au profit de la protection de la santé publique, une définition large du médicament de thérapie génique, dans laquelle les injections de Covid-19 à base de gènes auraient été incluses.

Mais les entreprises pharmaceutiques ont fait valoir, entre autres, que les sévères exigences de sécurité prévues dans le projet de directive renchérissent considérablement la production de médicaments de thérapie génique à ARNm. La Commission européenne a par la suite modifié le texte de la directive.

Les données à long terme sur la sécurité des vaccins à ARNm ne peuvent plus être collectées dans des groupes de contrôle. La FDA américaine et d’autres autorités se montrent tout aussi généreuses. Les fabricants ne sont pas incités à réaliser des études volontaires à long terme ; ils ne fournissent en effet que les gouvernements qui leur garantissent une exonération de responsabilité en cas de dommages liés à la vaccination. L’avenir montrera si des exonérations aussi étendues – de surcroît dans des contrats comportant des passages tenus secrets et caviardés pour le public – sont juridiquement défendables ou inefficaces parce que contraires aux bonnes mœurs et, le cas échéant, collusoires, c’est-à-dire s’il existe éventuellement une coopération illicite entre plusieurs participants pour nuire à des tiers. Ni l’EMA, ni le gouvernement fédéral, ni les autorités subordonnées n’ont lancé d’études approfondies en double aveugle et contrôlées par placebo.

Les données d’observation issues de l’administration par milliards de préparations d’ARNm ne peuvent pas remplacer une étude rigoureuse et contrôlée par placebo. C’est d’autant plus vrai lorsque la collecte et l’évaluation des données sur les dommages potentiels des vaccins sont aussi déficientes que celles auxquelles nous assistons actuellement.

L’influence des lobbies sur les autorisations de mise sur le marché a conduit à l’annulation de règles fondamentales du droit médical : Lorsque des personnes en bonne santé sont vaccinées, il faut des normes de sécurité plus élevées que lorsque des personnes gravement malades sont soumises à un essai thérapeutique avec des médicaments de thérapie génique.

Le désastre des autorisations ne doit pas se répéter

Un tel désastre en matière d’autorisation ne doit pas se reproduire. Pour cela, il est avant tout nécessaire de retirer la définition juridique selon laquelle les “vaccins contre les maladies infectieuses” basés sur les gènes ne sont pas des médicaments de thérapie génique. Le gouvernement fédéral doit s’en charger directement auprès de la Commission européenne. En outre, l’action de l’EMA et de la Commission européenne, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans la crise Corona, devrait être examinée par une commission d’enquête en raison de forts soupçons de violation du droit.

Les auteurs : René M. Kieselmann, Gerd Morgenthaler, Amrei Müller, Günter Reiner, Patrick Riebe, Brigitte Röhrig, Martin Schwab.”

Source : Maître X OFFICIEL https://t.me/maitreXOFFICIEL

lien d’origine :

https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/das-zulassungsdesaster-lobbyarbeit-und-rechtsbruch-im-fall-der-mrna-praeparate-li.314750

Archive :

https://web.archive.org/web/20230210075624/https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/das-zulassungsdesaster-lobbyarbeit-und-rechtsbruch-im-fall-der-mrna-praeparate-li.314750

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