Obligation vaccinale illégale (suite)

Suivant les chiffres de SCIENSANO, 79,2 % de la population est entièrement vaccinée ; l’immunité collective est donc suffisante

Covid-19 : obligation vaccinale illégale

cinq conditions doivent être remplies simultanément pour justifier une obligation vaccinale éthiquement acceptable

– le vaccin doit être une réponse à un danger réel, imminent, urgent, qui menace l’ensemble de la population

sur ce point, il se pourrait que la perception des risques liés au Covid ne corresponde pas à la réalité objective. À l’échelle du pays, selon les rapports officiels, le taux de mortalité dû au virus s’élève à 0,17 % de la population. Et rapporté au nombre de personnes contaminées, à 2,9 %, dont une grande majorité de personnes d’un grand âge.

Mais d’abord, s’agit-il réellement de vaccins?

AVEU de L’INEFFICACITÉ des VACCINS

– il faut que le vaccin soit efficace et fiable ; on ignore tout des effets positifs ou négatifs de ces nouveaux vaccins sur le long terme. La raison en est simple : il faut malheureusement attendre dix ans. Une obligation vaccinale imposerait à la population des risques actuellement impossibles à évaluer sur le plan de la santé publique.

Vidéo : La vaccination forcée est un assassinat

– les groupes pharmaceutiques qui distribuent leurs produits doivent être irréprochables sur le plan éthique.

De grands procès médiatisés ont, par le passé, dévoilé les “dessous” de pratiques qu’on peut qualifier de “mafieuses” (chantage, rapports scientifiques falsifiés, expérimentations non éthiques sur des populations pauvres, etc.). Est-il vérifiable que, face à l’opportunité que représente la pandémie, les firmes pharmaceutiques ne se sont pas une nouvelle fois livrées à un lobbying indécent, à des falsifications de données, au recours à une propagande de la peur ou à du chantage à l’emploi, etc. ? S’il n’y a peut-être là que des rumeurs, il est par contre avéré que les groupes pharmaceutiques qui font des profits colossaux avec leurs nouveaux vaccins ont contractuellement décliné toute responsabilité en cas de problèmes (reportant leur coût sur la collectivité). Une obligation vaccinale reviendrait à forcer une population à cautionner de telles pratiques et à s’en rendre passivement complice. Elle priverait chacun de son droit de s’y opposer pacifiquement, en refusant par exemple de consommer des remèdes produits dans de telles conditions.


il faut qu’il n’y ait aucune alternative.

La littérature spécialisée, dont les médias se font trop rarement le relais, prouve, autant sur le plan préventif (avec par exemple la mise sur le marché de sprays) que curatif (avec notamment l’usage maîtrisé de certains corticoïdes pour les formes sévères du Covid) que les recherches progressent et que la qualité des soins s’améliore. Certes, ces autres stratégies n’ont pas pour ambition de créer une immunité collective mais elles atténuent considérablement la dangerosité du virus et contribuent à diminuer significativement le nombre de décès et de complications.

Il sauve des vies!

l’obligation de vacciner une population donnée n’a de sens que si l’ensemble des autres nations est aussi vacciné.

Le virus ne s’arrête pas aux frontières. Dans le cas du Sars-CoV-2, le concept de santé publique n’a de sens qu’à l’échelle mondiale. Or, de ce point de vue, une question éthique saute aux yeux : celle de la justice distributive. En effet, malgré le programme onusien Covax censé distribuer des doses aux pays pauvres, on observe qu’à la mi-février de cette année 45 % des vaccins ont été accordés aux pays du G7, qui représentent 10 % de la population mondiale.

En conclusions…

Chacune et chacun conclura comme elle ou il l’entend. Pour qu’une obligation vaccinale contre le Sars-CoV-2 soit éthiquement envisageable, il faut un danger imminent et avéré, une efficacité et une sécurité démontrées des vaccins sur le long terme, des modes de production éthiques, une absence d’alternatives et le respect d’un minimum de justice distributive sur le plan international. Chacun jugera si ces conditions sont aujourd’hui rencontrées. En cas de doute – et tant que rien ne viendra changer la donne -, le libre consentement doit rester la règle.

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