L’Europe corrompue?

La présidente en conflit d’intérêt?

Que contiennent les textos échangés entre elle et le directeur général de PFIZER?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a communiqué par SMS avec Albert Bourla, le directeur général de Pfizer, alors que les Vingt-Sept négociaient l’achat de vaccins contre le Covid-19 avec ce laboratoire dans le contexte des calamiteux début de la stratégie vaccinale européenne. Ceci lui cause quelques soucis : la médiatrice européenne a jugé que le public pouvait avoir connaissance des échanges entre la présidente de la Commission européenne et le directeur du laboratoire Pfizer. Pour Emily O’Reilly, ces échanges entrent dans le cadre de la législation européenne sur l’accès du public aux documents ; le public peut y avoir accès s’ils concernent le travail de l’institution. La médiatrice estime qu’il s’agit bien là d’un cas de mauvaise administration. 
Selon Eric Mamer, le porte-parole de la Commission, rien n’oblige cependant l’exécutif communautaire à s’exécuter et à suivre l’avis d’Emily O’Reilly. Ces messages n’ont pas à être enregistrés avec les documents auxquels le public peut prétendre avoir accès. La Médiatrice européenne a demandé plus de clarté à propos des échanges entre von der Leyen et Bourla en septembre, après que le New York Times eut rapporté en avril, que des appels téléphoniques et des messages informels avaient conduit à un accord majeur sur les vaccins Pfizer.
A la consternation de la Médiatrice, le cabinet de la présidente de la Commission a déclaré qu’il ne conservait généralement pas de tels messages. Mme Von der Leyen avait déjà fait la une des journaux allemands en 2019, lorsqu’elle occupait les fonctions de ministre allemand de la Défense : les données de son téléphone portable, alors susceptibles de servir de preuve clé dans une enquête relative à des contrats gouvernementaux corrompus, avaient été effacées.

L’époux de la Présidente

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a encore attiré l’attention suite à ses déclarations sur la vaccination obligatoire : elle souhaiterait encore abolir le code de Nuremberg, qui préconise l’interdiction des projets pilotes médicaux involontaires. Celui-ci fut rédigé en 1947 et il édicte un ensemble de principes éthiques pour la conduite de tests médicaux. Sa directive la plus importante est que les expériences médicales devraient être accomplies avec le consentement des personnes.
Interrogée par une journaliste début décembre au sujet de la vaccination obligatoire, la politicienne allemande a expliqué calmement, devant les caméras, qu’une population européenne dont un tiers, soit environ 150 millions de personnes refusaient la vaccination, devait permettre d’ouvrir le débat.
La stratégie actuelle de vaccination et une éventuelle obligation s’inscriraient elles dans une expérimentation plus vaste ?
L’époux d’Ursula von der Leyen, est le directeur médical d’Orgenesis, une société de biotechnologie américaine impliquée dans la thérapie cellulaire et génique, qui dès mai 2020 a mis en place une plateforme de développement de vaccins contre le SARS-Cov-2.
Son fils, David Von der Leyen est quant à lui associé du cabinet Mc Kinsey & Co.

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