Errare humanum est, perseverare diabolicum

Courriel au journal « Le Soir »

J’ai l’honneur de solliciter un droit de réponse concernant les allégations soutenues par M. André et concernant plus particulièrement les tweets rapportés dans votre article.Je suis abonné au compte tweeter @Emmanuel_microb de M. André, qui ne me laisse plus la possibilité de répondre à ses allégations, vraisemblablement parce que je ne partage pas toujours son opinion (je lui ai d’abord fait remarquer que certains de ses collègues et certains médecins relativisaient davantage leurs informations et je lui ai ensuite posé la question de savoir quel était son intérêt de préconiser la vaccination à toute force – tout ceci très correctement. Je considère par conséquent faire partie des personnes qu’il estime mal informées au sujet de la vaccination de masse et c’est dans cette optique que j’estime avoir le droit de lui répondre ceci :

Réponse à Emmanuel André suite à sa sortie médiatique publiée dans « Le Soir » du 10/01/2022: «Rendre la vaccination obligatoire est une nécessité de santé publique»

Cher Monsieur André,

Que la vaccination soit obligatoire ou non, personne ne me vaccinera dans les conditions actuelles ! Votre conviction, martelée ad libitum va à l’encontre de celles d’autres scientifiques qui affirment, ce qui par ailleurs se vérifie dans les faits, que la vaccination de masse en période de pandémie est une grave erreur du point de vue médical, plus précisément immunologique.
Vous prenez de surcroît, la liberté d’interpréter l’avis des personnes justement convaincues de l’inefficacité d’un prétendu vaccin, qui n’empêche d’ailleurs pas la transmission, comme un appel de détresse et vous vous érigez en sauveur via l’obligation vaccinale. (Pour votre gouverne, cessez d’utiliser le terme antivax – il n’est ni correct, ni exact – pour qualifier des personnes justement sceptiques!)
Et bien, pour également prendre soin de vous, de votre santé mentale en particulier, en ma qualité de citoyen instruit, intelligent et documenté, témoin de votre obstination obsessionnelle perceptible consistant à vouloir forcer vos semblables à se faire inoculer multiples doses d’un produit toujours en phase de test et potentiellement dangereux, je suggère, que vous soyez confié sans retard, à un neuropsychiatre et/ou un psychanalyste.
A moins, que comme l’institution et les médias vous n’ayez succombé aux chants des Sirènes financières multinationales ?

11/01/2022 : Qu’en pense donc Monsieur Coppieters?

l’épidémiologiste Yves Coppieters est revenu sur l’introduction du Covid Safe Ticket dans notre société. Il estime qu’il est “impossible d’en isoler l’efficacité, indépendamment des autres mesures”. Cependant, il reconnaît que le CST n’a “pas rempli les objectifs qu’on attendait de lui”. Pour l’expert, cet outil nous a “installés dans un sentiment de sécurité pas tout à fait justifié qui a entraîné un relâchement des gestes barrières”. Yves Coppieters plaide ainsi pour que le CST reste une stratégie sur le court terme et s’oppose par ailleurs à l’instauration d’un pass vaccinal: “L’emploi de tels outils dans notre vie quotidienne, je pense que c’est une erreur”, pointe-t-il. Selon l’épidémiologiste, le CST a été en partie imposé en Belgique pour tenter de pousser la population à se faire vacciner: “La vaccination est très importante pour les groupes cibles, mais croire que la stratégie principale du contrôle de l’épidémie se limite exclusivement à la vaccination, c’est vraiment se tromper. Il ne faut pas oublier le télétravail, le testing, la ventilation, la limitation des groupes classes, etc. La question à se poser, c’est: comment peut-on vivre avec un virus respiratoire susceptible de réapparaître de manière cyclique ?”, s’interroge Yves Coppieters en guise de conclusion.

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